À la croisée des cultures nippone et occidentale, Kaori Ito essaye de donner corps à l’invisible et aux non-dits avec un vocabulaire qui lui ressemble, hybride et singulier. Dans cette pièce pour six danseurs, la chorégraphe met en lumière notre rapport sensible à la perte d’êtres chers. Chacun des six danseurs a éprouvé ce rapport intime à ses disparus, en travaillant à partir d’échanges épistolaires. « Chère famille », « Cher Pierre », comme un point de départ à la création.
Dans ce spectacle puissant, les six interprètes dansent, parlent et chantent avec une énergie explosive pour communiquer d’une seule voix avec nos morts et apprendre à vivre avec nos fantômes. Animale, sensuelle et intense, cette danse du partage virevolte comme si c’était la dernière.