Dans un paysage lunaire où semblent se figer les restes d’une civilisation éteinte, quatre musiciens à vent se sont réfugiés dans ce qui reste du studio d’enregistrement. Dans le silence de ce monde devenu irrespirable, pas un souffle de vie ne règne et pourtant c’est là que prend sa source la musique du Death Breath Orchestra. Les musiciens vont tenter de réanimer un orchestre de pantins qui leur ressemblent étrangement. Munis d’oxygène, ils font respirer tous ces vestiges, qui sous ce nouveau souffle vont se métamorphoser. Tels des instruments de musique, les corps-machines et les objets-sculptures se mettent en marche, créant l’illusion d’un mouvement de vie. L’orchestre ainsi créé donne une représentation live, de son premier à son dernier souffle. Dans un ultime et éphémère concert de soupirs, nous assistons au réveil d’un monde. Écrite avant la pandémie, la pièce célébrait déjà la force du collectif et de l’espoir, malgré l’état d’essoufflement de la planète.
« Dans ce spectacle sans parole il se dit beaucoup de choses sur l’urgence à pouvoir de nouveau 62 respirer ensemble. » TOUTE LA CULTURE
ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE
Alice Laloy
COMPOSITION MUSICALE
Eric Recordier
DRAMATURGIE
Emmanuelle Destremau
SCÉNOGRAPHIE
Jane Joyet
STAGIAIRE À LA SCÉNOGRAPHIE
Lyse Bellon
SCULPTURES ET MANNEQUINS
Carole Allemand
CRÉATION LUMIÈRE
Jean-Yves Courcoux
COSTUMES
Louise Digard
STAGIAIRE AUX COSTUMES
Cécile Gormond
ACCESSOIRES ET RÉGIE PLATEAU
Benjamin Hautin
CONSTRUCTION DU DÉCOR
Les Ateliers Décors
RÉGIE GÉNÉRALE ET RÉGIE LUMIÈRE
Julienne Rochereau
RÉGIE PLATEAU ET ACCESSOIRES
Benjamin Hautin
PRODUCTION DÉLÉGUÉE : Nouveau théâtre de Montreuil, Centre Dramatique National
COPRODUCTION : Théâtre Jean Arp, Compagnie S’appelle Reviens Soutiens artistiques : JTN, Région Ile-de-France