Le grand interprète de Schubert retrouve sur scène l’un des maîtres souverains du lied et de la mélodie.
Manifestation parfaite de l’union entre le texte et la musique, le lied est LE moyen d’expression du compositeur romantique, dont il est la figure incontestée. Les poésies mises en musique par Schubert évoquent les sentiments indicibles de l’âme humaine. Les notes, les sons, les rythmes vont quant à eux droit au coeur, là où les mots n’ont pas accès. Alors certains pianistes s’inspirent de l’art du chant pour faire dire aux touches percussives ce que seule la voix humaine sait apporter de couleurs et de nuances. Et Alain Planès est de ceux-là. Il n’a pas son pareil pour modeler une matière lumineuse, ductile et changeante. C’est d’autant plus frappant lorsqu’il met cet art sculptural au service d’un artiste comme Stéphane Degout.
Ce programme musical est la parfaite approche éclectique de la mélodie et du lied, à mi-chemin entre dolorisme et sensualité.